Introduit par Michel Bauwens la semaine dernière youtu.be/nc-eijtaa_U, ce cycle de propositions autour des technologies des communs commence avec Sarafu :
Né au Kenya et porté par Will Ruddick et la fondation Grassroot Economics (www.grassrootseconomics.org), Sarafu est une monnaie mais aussi un système de crédit mutuel.
Josue Watat va nous en détailler les origines, le fonctionnement ainsi que son déploiement actuel.
Nous ouvrons un nouveau cycle autour des projets que Michel Bauwens nous a fait découvrir et qui s’annoncent passionnants :
Avant d’aborder Sarafu, Common Stack, Holochain, qui sont tous des projets avec une dimension monétaire mais aussi plus largement des formes d’organisations sociales axées sur les communs, Michel Bauwens va nous faire la présentation aujourd’hui de la P2P Foundation dont la vocation est justement de mettre en valeur et en lien ces communs, ces savoirs et ces formes d’organisations.
La P2P Foundation est une organisation à but non lucratif et un réseau mondial dédié à la défense et à la recherche de la dynamique peer-to-peer (P2P) dans la société.
P2P est une abréviation de « peer to peer », parfois aussi décrite comme « person to person » ou « people to people ». L’essence du P2P est cette relation directe, et ses principales caractéristiques comprennent :
Création de biens communs à travers des processus de production et de gouvernance ouverts et participatifs
Accès universel garanti par des licences telles que Creative Commons, GPL, Peer Production License.
Le P2P est un processus ou une dynamique que l’on retrouve dans de nombreuses communautés et mouvements qui s’auto-organisent autour de la co-création de culture et de savoir. Des exemples généraux bien connus incluent le mouvement des logiciels libres/open source ; culture libre; matériel ouvert; et le libre accès à l’éducation et aux sciences.[…]
Notre mission
La Fondation P2P a été conçue pour aider les personnes, les organisations et les gouvernements à faire la transition vers des approches de la société basées sur les communs en co-créant un commun de connaissances ouvert et un réseau humain résilient et durable.
Entre les paradigmes du réseau et de l’organisation, la Fondation P2P existe comme un « réseau organisé » qui peut faciliter la création de réseaux, mais sans les diriger. Notre objectif principal est d’être un incubateur et un catalyseur pour l’écosystème émergent, en nous concentrant sur les « pièces manquantes » et l’interdépendance qui peut conduire à un mouvement plus large.
Un débat sur le projet Tera avec son fondateur Frédéric Bosqué, ainsi que Philippe Derudder et Henri Kotobi
« Un éco-système pour le XXIème Siècle »
Tera est un projet de développement territorial qui vise à créer un écosystème coopératif pour relocaliser à 85% la production vitale à ses habitants, abaisser son empreinte écologique à moins d’une planète, valoriser cette production en monnaie citoyenne locale, émise via un revenu d’autonomie d’un euro supérieur au seuil de pauvreté pour chacun de ses habitants.
www.tera.coop/
Frédéric Bosqué vient nous présenter le projet Tera :
Tera est un projet de développement territorial qui vise à créer un écosystème coopératif pour relocaliser à 85% la production vitale à ses habitants, abaisser son empreinte écologique à moins d’une planète, valoriser cette production en monnaie citoyenne locale, émise via un revenu d’autonomie d’un euro supérieur au seuil de pauvreté pour chacun de ses habitants.
1/ Les origines de Tera ? Pourquoi ? Comment ?
3/ Quelle est sa dimension monétaire ? Quelle place tient-elle dans l’expérience ?
Y a-t-il une création monétaire, une distribution première ? Laquelle, comment ?
4/ Quels types d’échanges ?
5/ Quelle(s) échelle(s) ?
6/ Quelles conditions et stratégies de mise en oeuvre, d’essaimage ?
Marc Gabriel Draghi, juriste et auteur du Règne des marchands du temple et plus récemment du Grand reset en marche (livre.fnac.com/a15969323/Marc-Gabriel-Draghi-Le-grand-reset-en-marche) propose pour sortir des dérives financières un retour au Bimétallisme, un système monétaire reconnaissant deux parités métalliques légales, à savoir l’or et l’argent. Il va nous détailler ici cette proposition.
Le numérique effraie de plus en plus nos concitoyens car les états et les GAFAM y trouvent des moyens de surveillance et de contrôle toujours plus élaborés.
Face aux application propriétaires qui centralisent les données personnelles entre quelques mains et aux cryptomonnaies de banque centrale (CBDC) qui nous promettent un avenir dystopique avec le crédit social tel qu’on le voit appliqué en Chine, il existe aussi des technologies libres et décentralisées.
Pierre Noizat, ingénieur et entrepreneur dans Bitcoin et les cryptomonnaies, et Assen Slim, économiste et professeur d’université à l’INALCO vont en débattre ici.
1/ Cryptomonnaies : une technologie libre ? Centralisation / décentralisation ?
2/ CBDC et Crédit social ? Contrôle des GAFAM / contrôle des états ?
3/ Cryptomonnaies : commun ou asservissement : de la réappropriation des technologies libres ?
Podcast audio Duo 7 / LA MONNAIE POST COMMUNISME ET POST CAPITALISME ? / Monique Selim et Assen Slim
L’objet de ce débat est de faire des parallèles entre l’effondrement du bloc communiste, et le krach du capitalisme financier qui semble proche et inéluctable :
Comment envisager l’après, reconstruire l’échange, la confiance et donc la monnaie lorsqu’un paradigme économique d’une telle ampleur s’écroule ?
L’anthropologue Monique Selim a vécu l’effondrement du bloc communiste depuis plusieurs pays asiatiques (voir sa présentation: youtu.be/5GaW4ph4-Zg)
L’économiste Assen Slim originaire de Bulgarie porte sur la monnaie un regard particulier lié à son expérience du passage de l’Est à l’Ouest (voir sa présentation: youtu.be/4wU782z-RP4)
Plan du débat :
– L’argent et la monnaie dans le contexte post effondrement du bloc communiste ?
– La érive autoritaire du capitalisme financier est elle comparable à ce qu’il s’est passé à l’est ?
– La Chine, le Yuan, le crypto-yuan et le crédit social
– Vers une dystopie généralisée ou réveil des peuples ?
Au cours de ce cycle nous avons présenté 4 monnaies locales citoyennes avec beaucoup de points communs mais aussi de particularités : la Pêche en Ile de France, la Doume dans le Puy de Dome, la Roue en Provence / Alpes du Sud et l’Eusko dans le pays Basque, présentations que vous pouvez retrouver dans le cycle des propositions sur notre chaine Youtube:
Playlist:
Ce débat propose de faire une synthèse et de voir les possibilités ouvertes par ces monnaies locales et les comment elles pourraient s’articuler à un niveau translocal.
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